lundi 15 novembre 2010

Surveillance des vapeurs anesthésiques halogénées





Figure 9 :
Evolution dans le temps (T) des concentrations inspiratoires et expiratoires de vapeur anesthésique, mesurées au point de jonction entre le système anesthésique et le patient (enregistrement à vitesse lente). Pendant la phase de captation de vapeur (induction), les concentrations de fin d'expiration (en bleu) sont inférieures à celles de fin d'inspiration (en rouge). Pendant la phase d'élimination de vapeur (arrêt d'administration de vapeur anesthésique), le phénomène inverse se produit. L'introduction de vapeur, à la concentration de C vol % dans le mélange de gaz frais, donne lieu à une absorption importante, caractérisée par un grand écart entre concentrations inspirées et expirées. Au fur et à mesure que l'organisme se sature en vapeur, cet écart tend à s'annuler, traduisant la quasi-absence d'échange entre le système anesthésique et les poumons. Une évolution en miroir se produit à l'arrêt d'administration de vapeur. Le tracé du haut correspond à l'évolution des concentrations de vapeur anesthésique dans un système avec réinhalation des gaz expirés et celui du bas à celle observée dans un système avec valve de non-réinhalation. Dans ce dernier, la concentration inspirée correspond toujours à la concentration de vapeur dans le mélange de gaz frais, c'est-àdire à celle affichée sur le vaporisateur. De ce fait, après un changement de l'affichage du vaporisateur, la concentration alvéolaire de vapeur, c'est-à-dire celle de fin d'expiration, rejoint plus rapidement la nouvelle concentration de vapeur affichée que dans le cas du système avec réinhalation. Le tracé correspondant à l'élimination de vapeur avec le système anesthésique avec réinhalation peut être rendu similaire à celui obtenu avec le système avec valve de nonréinhalation, en insérant dans le système une cartouche absorbant la vapeur anesthésique.